Diagnostiqué bipolaire à 14 ans, passé par toutes les addictions, Cory Richards renaît par l'alpinisme : récit d'une vie de risque talonnée par la folie, avec en ligne de mire, l'Everest sans oxygène...

Né au pied des montagnes Rocheuses, Cory Richards vit une enfance au grand air : ski, escalade, bivouacs... Enfance idyllique ? Pas tout à fait. Pour Cory, la famille est aussi un nœud de violence et de douleurs. Diagnostiqué bipolaire à l'adolescence, il connaît l'internement, les fugues et les addictions avant de se lancer à corps perdu dans ses deux passions : l'alpinisme et la photographie. " J'ai voulu vivre follement pour échapper à la folie ", dit-il. En écrivant le livre de sa vie, ses réussites flamboyantes et ses rechutes brutales, il choisit de regarder avec une sincérité incandescente son chaos intérieur, pour mieux l'affronter. Et l'apaiser.

Cory Richards est le seul Américain à avoir gravi un sommet de plus de 8000 mètres en hiver. Il a été photographe aux quatre coins du monde pour le National Geographic. Aujourd'hui conférencier, il témoigne de son expérience des troubles mentaux et des voies qu'il explore pour y échapper.

Traduit de l'anglais par Charlie Buffet

Comment une bande de hardis tocards a redécouvert les secrets ancestraux de la force et de l’endurance !

Après les canyons du Mexique, l’auteur de Born to Run met le cap sur la Méditerranée, en Crète, berceau de la mythologie grecque, où il va découvrir que les pouvoirs des héros de l’Antiquité ne sont pas inaccessibles au commun des mortels, comme l’a démontré une poignée de résistants pendant la Seconde Guerre mondiale. Sur cette île farouche, McDougall marche dans les pas du peintre fauché, du jeune berger insouciant et du poète romantique qui, en pleine occupation, ont osé défier Hitler en enlevant l’un de ses généraux. Où sont-ils allés puiser l’énergie et le courage nécessaires pour accomplir un tel exploit et échapper à la traque des nazis ?Pour mener son enquête, McDougall retrace l’itinéraire de ces héros, à la fois authentiques et ordinaires, qui ont su retrouver la force d’Héraclès, l’audace de Thésée et la résistance d’Ulysse. Un voyage qui le mènera à Londres, au Brésil, dans les montagnes du Colorado et en banlieue parisienne, où quelques athlètes avant-gardistes perpétuent encore aujourd’hui les secrets des héros de l’antiquité. 

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Philippe Lefief.

La vérité, enfin, sur le destin d'une extraordinaire Robinson Crusoé au féminin. Isabelle Autissier, dont le bateau porte le nom de notre héroïne, Ada, signe une préface au livre de celle dont elle a toujours admiré la ténacité.En 1923, l’explorateur canadien Vilhjalmur Stefansson envoie quatre jeunes hommes en Arctique. L’objectif : coloniser Wrangel, une île désolée, aux confins de l’Amérique et de la Russie.Pour compléter l’équipe, il embauche une Inuite de vingt-trois ans, mère célibataire d’un enfant malade, qui voit là l’unique issue pour soigner son fils. Ada Blackjack doit cuisiner et ravauder les vêtements ainsi que le matériel des explorateurs – rôle essentiel dans ces contrées glaciales.

Mais une fois sur l’île, la situation vire au cauchemar : la nourriture manque et le froid se fait plus assassin que jamais. Les plus confiants se mettent à douter, les plus vigoureux s’affaiblissent. Bientôt, Ada se retrouve seule. Abandonnée. Comment va-t-elle survivre dans un environnement aussi hostile ?Ada Blackjack est la fascinante aventure d’une femme au courage et à la ténacité hors du commun, reconnue tardivement comme « héroïne de l’Arctique ».

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-François Chaix.

10 boucles thématiques pour (re)découvrir Paris et ses alentours au rythme du vélo ! En bord de Seine, du Louvre à la tour Eiffel - À la rencontre de l'architecture Parisienne - Sous les lumières de Paris - Street art et art dans la rue - En bord de Seine, du Louvre à la bibliothèque François-Mitterrand - Paris nature, d'arbres en jardins - Paris-Versailles, la voie Royale - Prendre Paris de haut, du Trocadéro au Mont-Valérien - Entre ville et eau, de la place de la Bastille aux bords de Marne - Sur les traces des impressionnistes, de Paris à Bougival. Pour chaque parcours, retrouvez : - une description de l'itinéraire indiquant les points sensibles (zones piétonnes, axes à fortes circulations...) ; - un QR code pour télécharger la trace GPS via l'application gratuite Géovélo ; - des zooms pour en savoir plus sur des lieux à ne pas manquer sur votre passage ; - des focus sur les lieux préférés des cyclistes, les endroits où louer ou faire réparer son vélo, les adresses où manger tard le soir. À vos vos marques, prêt.e.s, pédalez !

DISPONIBLE EN AVRIL 2025

Elle s’est hissée dans un monde d’hommes. Jusqu’à les dépasser avec le sourire. Lynn Hill a écrit l’une des grandes pages de l’escalade au féminin.

Le récit commence par un cri primal : Lynn Hill chute du haut de la falaise de Buoux en poussant un hurlement entendu à un kilomètre de distance. Ce 9 mai 1989, un buisson miraculeux l’accueille et elle survit. « Être passée si près de la mort était le signe qu’il était temps de m’occuper de moi, de la manière dont je grimpais, mais aussi dont je vivais. »

La jeune Américaine, née en 1961, pur produit de la Californie des Seventies, se révèle sur les Big Walls où elle va marquer l’histoire en réussissant une première convoitée qui résistait aux meilleurs grimpeurs masculins : l’ascension en libre du Nose, un pilier de granit haut d’un kilomètre, dans le Yosemite. Elle leur a lancé en souriant une phrase devenue célèbre : « It goes boys », « Ça passe, les garçons »…

Lynn Hill, née en 1961, passe sa jeunesse en Californie, où elle découvre l’escalade. Elle fut l’un des meilleurs grimpeurs du monde (homme et femmes confondus) et gagna plusieurs des premières compétitions d’escalade. Greg Child, australien, a publié plusieurs livres racontant les épisodes marquants de sa vie d’alpiniste de haut niveau : Cartes postales de la vire (Guérin, 1999) et Théorème de la peur (Guérin, 2007).

Un album sensible et drôle qui emmène petits et grands en montagne, lieu d’apprentissage et de consolation.

Une mère enceinte, un père pirate en photo, un chien au nom étrange et un enfant contrarié s’apprêtent à passer une semaine de vacances dans un chalet. L’enfant n’aime pas les nuages qui vont trop vite et les montagnes à la longue barbe blanche. Pourtant, une balade nocturne dans la forêt avec son chien pourrait changer son regard. Au cœur des prairies de pissenlits, sur les sentiers inclinés, tout près du grand châtaignier, un os de chamois noué autour du cou, il dialogue avec son père et découvre les règles de la piraterie. Et surtout, il apprend à ne plus avoir peur…

Traduit de l’italien par Laure Giroir

Une quête captivante dans la taïga sur les traces des revenants du goulag.

Sibérie, printemps 1991. L’Union soviétique vit ses dernières heures dans un chaos indescriptible. Piotr, ex-agent du KGB, est investi d’une mission qui ne se refuse pas : éliminer un revenant du goulag qui en sait trop sur le passé d’un chef du Komité. S’il n’exécute pas les ordres, on abrégera les jours de sa vieille mère.

L’homme à abattre vivrait en ermite au fin fond de la taïga, à dix jours de marche au nord de Balitsky Point. Liouba, quinze ans, trappeuse de son état, se propose d’accompagner Piotr dans cette expédition qui ne s’annonce pas de tout repos en pleine débâcle. Entre incendies dévastateurs et bêtes sauvages, le danger est omniprésent. Mais le pire est à venir : le KGB n’a rien laissé au hasard et Piotr n’a pas idée du plan machiavélique auquel il prend part malgré lui. Dans cette traque impitoyable où se rejoignent toutes les débâcles, la glace et le régime soviétique se désagrègent avec fracas tandis qu’émerge un nouveau dictateur.Ian Manook a sillonné le monde, d’abord pour son plaisir, puis en qualité de journaliste, avant de se consacrer à l’écriture. Entre le Brésil, l’Arménie, l’Islande ou le Grand Nord canadien, il inscrit ses histoires sur des terres où la nature est toute-puissante. Aux éditions Paulsen, il est l’auteur de À Islande ! et de Ravage. 

La promesse d’un nouveau départ aux confins de l’Arctique.

Norvège, 1862.
Brita Caisa est condamnée à quarante jours de prison, au pain sec et à l’eau, pour relation adultère. L’homme qu’elle aime est derrière les barreaux, lui aussi, et il ignore qu’elle porte leur enfant. Lorsqu’elle est libérée, Brita Caisa se rend à Pykeijä, dans l’archipel des Lofoten, en pleine tempête de neige.
Entre fjords et pâturages se nichent des villages de pêcheurs. Dans ce haut lieu de la chasse à la baleine, Brita Caisa espère un nouveau départ. Quand Mikko sortira de prison, elle n’en doute pas, il leur construira une cabane en rondins. Elle semble oublier qu’il est toujours marié à une autre.
Entre saison de pêche et sauna, jalousie mortelle et grand amour, ce deuxième tome de la saga nous entraîne sur des flots tourmentés.

Un prodigieux roman noir sur fond blanc.

Red Arctic, hiver 1931. Une meute d’une trentaine d’hommes armés, équipés de traîneaux, d’une centaine de chiens et d’un avion de reconnaissance pourchasse un homme. Un seul. Tout seul.  C’est la plus grande traque jamais organisée dans le Grand Nord canadien. Pendant six semaines, à travers blizzards et tempêtes, ces hommes assoiffés de vengeance se lancent sur la piste d’un fugitif qui les fascine. Cette course-poursuite va mettre certains d’eux face à leur propre destin. Car tout prédateur devient un jour la proie de quelqu’un d’autre…

Un roman qui nous transporte dans le Grand Nord scandinave.

1859. Brita Caisa doit partir. Tombée en disgrâce, la guérisseuse de Sodankylä quitte sa Finlande natale pour se rendre à Vadsø, sur les côtes sauvages du Finnmark. Sur son traîneau, ses deux fils âgés de trois et onze ans : des enfants du scandale, nés hors mariage. C’est à l’extrême nord de la Norvège que Brita espère trouver un père pour eux et les mettre à l’abri de la famine. La route vers le nord est semée d’embûches, mais la guérisseuse ne se contente pas d’affronter les éléments, elle apporte son aide à tous ceux qui en ont besoin. Lorsqu’elle rencontre Mikkel Aska, Brita sait au fond d’elle qu’elle est arrivée à destination. Mais il est marié à une autre ; une autre qui n’a pas l’intention de laisser cette étrangère la déposséder de ce qu’elle a de plus précieux.
Une somptueuse odyssée scandinave, librement inspirée de faits réels, dont le style puise ses racines dans la force brute des éléments.

Traduit du norvégien par Hélène Hervieu.

Une anthropologue et un photographe s’allient pour sublimer les glaciers.

Olivier de Sépibus, photographe, monte à la rencontre des glaciers alpins depuis vingt ans. Ses images sans humains, sublimes et choquantes, sont le témoignage d’une planète en feu qui perd sa mémoire de glace.Nastassja Martin, anthropologue et écrivaine, choisit de ne pas détourner le regard et cherche dans l’histoire de la peinture et dans la poésie des clés pour appréhender ces images qui bousculent nos idées sur le monde.La glace se sublime vers le ciel, elle craque, gargouille et nous parle. Quelque chose meurt, quelque chose se crée, il est temps d’écouter la voix des sources de glace.

Le South West Coast Path est le sentier national le plus long de Grande-Bretagne et l'un des plus populaires. Il longe la côte du Somerset, des Cornouailles, du Devon et du Dorset, depuis Minehead via Land's End jusqu'à Poole dans le Dorset. Il comprend les 95 miles du site du patrimoine mondial connu sous le nom de Côte Jurassique.

La carte couvre une section du Sentier adaptée à environ 2 semaines de marche.

La carte couvre le chemin depuis le départ de Minehead jusqu'à St Ives.

Enquête sur les JO d’hiver 2030.Il y a quarante ans, Guillaume Desmurs, alors collégien savoyard, bondissait de joie en apprenant qu’Albertville allait accueillir les Jeux olympiques d’hiver 1992. Lorsque ceux de 2030 ont été attribués à la France (seule candidate retenue !), le journaliste expert qu’il est devenu a observé l’indifférence de l’opinion et commencé une enquête sur ce projet insaisissable : une candidature improvisée par deux présidents de région, sans soutien populaire, avec un budget des plus flous et de vagues promesses intenables d’accompagner l’inévitable transition de l’économie du ski. Mais à l’heure où la crise climatique menace l’avenir même des stations, rien dans la candidature ne permet de dire que cet événement mondial gigantesque permettra aux territoires de montagne de se préparer aux chocs climatiques, économiques, énergétiques, hydriques, sociaux, alimentaires qui s’annoncent.Que révèle cette candidature précipitée des tensions et opportunités des territoires de montagne ? Comment l'histoire (dont l'étonnante péripétie des JO d'hiver de Denver 1976) peut nous éclairer sur la suite ?

Dans la station huppée de Val d’Arel, la neige blanchit tout, sauf le sang.Val d’Arel cumule toutes les dérives de « l’or blanc » : pression immobilière, argent sale bien blanchi, mafieux russes qui n’oublient pas de « travailler » pendant leurs vacances à la neige, élus corruptibles, citoyens intimidés et escort girls court vêtues les soirs d’hiver. Une nuit, aux commandes de sa dameuse, Francis Jay voit une robe rouge tituber dans ses phares, et c’est le début d’un engrenage infernal où un garde du corps patibulaire opère en peaux de phoque et un artiste russe provocateur met son grain de sel… mais rien ne se passe comme prévu.

Une saison de pêche sous haute tension dans les eaux polaires de la mer de BéringAlaska, années 1990. Adam a besoin d’argent, et vite. Sa bourse d’études lui a été retirée après un délit commis sur le campus. S’il ne réunit pas 26 000 dollars en quelques mois, il peut mettre une croix sur son brillant avenir. Le jeune homme embarque à bord d’un vieux chalutier pour une saison de pêche en mer de Béring. Un boulot dur, dangereux, qui consume corps et âme.La plupart des marins du Vice ont connu la prison. Des hommes rugueux, brutaux, impitoyables, à l’image des tempêtes qu’ils traversent. Sous les ordres du capitaine Nash, l’équipage travaille sans relâche et lutte pour sa survie. C’est dans la tourmente qu’on apprend de quel bois on est fait.Dans ce roman d’apprentissage tendu, à l’écriture immersive, s’entremêlent des destins forgés par la houle. Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Nathalie Guillaume

Un roman crépusculaire au bord du vide, où le moindre faux pas peut coûter la vie.

À l’aube du xxe siècle, deux tragédies frappent un paisible village norvégien : le meurtre d’un homme et la disparition d’une fille de ferme. Un an plus tard, les recherches menées dans la montagne pour retrouver Kirsten restent infructueuses. Pourtant, les portes des chalets d’alpage ont été forcées. Les villageois racontent que des cris viennent de là-haut : Kirsten demande à voir le pasteur.Le jeune Sebastian Ribe, fraîchement arrivé du Danemark, accepte d’aller à la rencontre de la disparue. Il a besoin de l’aide de Reidar Skåren pour s’aventurer dans ce monde minéral, agité par des vents contraires, où la brume et la neige brouillent les repères. Au milieu de cette nature sauvage où la moindre pierre semble vous épier, les cairns sont-ils la meilleure façon de rester sur le droit chemin ?

Roman traduit du norvégien par Marina Heide

Mémoires d’un berlingot amnésique.Dominique Potard, auteur du pétillant Port de la Mer de glace, saga en 7 épisodes, aurait pu choisir d’écrire ses mémoires : sa vie de guide chamoniard, adepte du ski « extrême » entre autres aventures, aurait largement rempli la carafe. Mais chez Potard, le ton, le style fait le bonhomme (et les dialogues). C’est donc sous forme de courtes scènes enlevées comme au théâtre de boulevard qu’il revisite ses souvenirs, depuis ses premiers émois d’adolescent grimpeur.
Et le sous-titre ? « Berlingot, parce que j’ai grandi à Carpentras. Amnésique, parce que tous les alpinistes le sont. À peine redescendus miraculeusement des cimes, ils n’ont qu’une idée en tête : retourner là-haut. »

Emmanuel Faber, patron visionnaire, partage sa passion de la montagne et ses engagements pour l’avenir.

Passée sa brutale éviction de Danone, Emmanuel Faber se pose dans un refuge des Alpes. Il raconte comment la montagne et l’escalade ont dessiné son itinéraire : l’orage en Oisans dans l’enfance, les falaises du Vercors à l’adolescence, seul dans la tempête une nuit d’hiver à ski, en collectif pour l’ouverture d’une nouvelle voie sur le granite corse. Il partage son expérience de patron activiste et livre sa vision des enjeux d’aujourd’hui et demain. Un appel vibrant à la prise de conscience et à l’action.Cette nouvelle édition poche est augmentée d’une postface de l’auteur.

« La montagne », un livre sur une des destinations de vacances préférées des Français, avec une fréquentation en hausse chaque année. Un ouvrage pour partir à la découverte de ce milieu naturel fragile, de sa faune et de sa flore, et des activités qu'on peut y pratiquer été comme hiver. « Mes p'tits docs », la collection de documentaires qui se racontent comme des histoires et accompagnent les enfants dans leur découverte du monde. Un documentaire illustré pour tout savoir sur la montagne Pour apprendre le vocabulaire du thème : route en lacet, sommet, pic, étage, versant, ubac, adret, montagnard, alpage, station, randonnée, glacier, alpinisme, marmotte, bouquetin, remontée mécanique, skieur, avalanche, raquettes, alpinisme... Pour savoir : comment les montagnes se sont formées, ce que c'est une montagne jeune, vieille, quels métiers on y pratique, quelles sont les précautions à prendre quand on randonne en montagne, quels animaux on peut y croiser, à quels paysages s'attendre... Un aperçu des montagnes dans le monde Pour découvrir les principales chaînes et leurs point culminants : montagnes Rocheuses (et Denali), cordillère des Andes (et Aconcagua), Pyrénées (et mont Aneto), Alpes (et mont Blanc), Atlas (et Djebel Toubkal), Caucase (et mont Elbrouz), Himalaya (et Everest), Cordillère australienne (Kosciuszko), Alpes scandinaves... Mais aussi les montagnes qui sont des volcans : le Kilimandjaro en Tanzanie, le Fuji-Yama au Japon, l'Etna en Sicile...

La province de Brescia possède un territoire montagneux sans limites : l'Adamello avec ses grandes masses de granit, les zones calcaires et dolomitiques centre-méridionales , trois lacs , quatre vallées avec une infinité de petits et grands murs suspendus ici et là sur les pentes.

Et pourtant – que ce soit en raison de l’immensité du territoire, qui a rendu l’exploration compliquée, ou de la réticence des habitants de Brescia à parler d’eux-mêmes – on sait jusqu’à présent peu de choses sur le patrimoine des falaises dédiées à l’escalade présentes sur les monts Camuni , Triumpline , Valsabbia et Gardesane . Et, malgré le fait que dans les années 1980 Brescia ait été l'une des zones où la révolution de l'escalade libre en Italie a commencé (sur le Mont Maddalena et à Cava di Virle se trouvent certains des premiers 8a libérés en Italie), de nombreuses parois de la province sont fréquentées presque exclusivement par les locaux.

L'exception de la Vallée d'Opol , sur le lac d'Iseo , destination des grimpeurs de toute l'Europe, confirme la règle : de nombreux autres sites, intéressants, précieux et dans des environnements magnifiques , restent des terrains de jeux solitaires pour les lézards, les loirs, les faucons et les grimpeurs locaux occasionnels.

Ce guide – malheureusement pas encore exhaustif – est une invitation à explorer les montagnes de Brescia et leurs parois et à découvrir – cachée derrière le rideau encombrant et en même temps incohérent des infrastructures industrielles du fond de la vallée – la beauté d’une nature humble et magnifique, qui a beaucoup à offrir au débutant et au grimpeur avancé.

Livre topo SKI DE RANDO vallée d'Aoste - SKI MOUNTAINEERING in AOSTA VALLEY - Versante Sud - en anglais, édition 2024

De novembre à mai, les montagnes de la Vallée d'Aoste se couvrent de neige et se transforment en un véritable paradis du ski alpinisme et du ski de randonnée. Chaque vallée latérale offre des paysages incroyables, avec des potentiels de descentes sans fin et de vallées sauvages qui offrent un large panel de possibilités : des itinéraires idéaux pour les débutants aux itinéraires d'alpinisme les plus difficiles . Un territoire si riche en possibilités qui mérite vraiment d'être exploré et découvert, mais toujours avec une bonne dose de connaissances.

Ce topo guide a pour objectif de devenir une boussole pour les skieurs de montagne en quête d'aventure . Du nord au sud, il couvre toute la Vallée d'Aoste en proposant 101 itinéraires pour tous les goûts : des itinéraires super classiques aux itinéraires les plus recherchés. Divisé en 7 zones , il analyse toutes les excursions de vallée en vallée.

Le livre commence par le chapitre Mont Blanc qui couvre le Val Veny, le Val Ferret et la zone de Planaval au-dessus de La Salle. Ici, les itinéraires sont caractérisés par des vues à couper le souffle sur les glaciers du massif du Mont Blanc. Le livre continue ensuite avec le chapitre Rutor , la montagne qui domine la vallée de La Thuile et Valgrisenche , une véritable Mecque du ski alpinisme. Puis c'est le tour du domaine du Grand Paradis qui comprend les trois vallées de Rhêmes , Valsavarenche et Cogne . Des vallées sauvages avec des itinéraires en boucle intéressants qui sont rendus possibles également grâce aux différents refuges de montagne ouverts pendant la saison printanière. La description orographique du côté droit du livre se termine avec le tronçon Champorcher , ces zones sont moins fréquentées mais tout aussi évocatrices. De là, on commence à remonter la Vallée d'Aoste sur le versant opposé avec la zone du Cervin – Mont Rose , faisant de cette zone une étape obligatoire pour ceux qui aiment et apprécient les sommets de quatre mille mètres. Vous rejoignez ensuite le secteur de Coumba Freida , véritable joyau avec des montées et des descentes pour tous les goûts et tous les niveaux dans les vallées de la Valpelline et de la vallée du Grand Saint Bernard. Enfin, le chapitre Vallée Centrale clôture le topoguide, décrivant des itinéraires au départ de différentes communes de la vallée centrale comme le Mont Fallère au-dessus de Vetan ou la Becca di Nona au-dessus de Pila.

Deborah Bionaz , Valdôtaine née en 1995, vit à Cogne au cœur du massif du Grand Paradis. Journaliste, traductrice et rédactrice, elle collabore avec des éditeurs et des magazines spécialisés. Tour manager du festival de cinéma « Montagna in Scena », vous pouvez la rencontrer lors de ses tournées en Italie. Sinon, elle est sur ses montagnes locales ; l'hiver à ski et piolets à la main, l'été avec crampons ou chaussons d'escalade. Elle aime le ski d'exploration, celui qu'on escalade pendant des heures, souvent sans jamais arriver nulle part, mais avec la satisfaction de voir de nouveaux endroits.

Ilaria Sonatore , née en 1985, géologue, nivologue AINEVA et assistante au déclenchement artificiel des avalanches. Actuellement, elle gère un petit B&B non loin du Mont Blanc dans la Vallée d'Aoste, sa région d'origine. Lorsqu'elle n'est pas occupée à accueillir des hôtes dans son B&B, elle pratique le ski alpinisme, l'escalade sur glace et sur rocher, le freeride et l'alpinisme sur les montagnes de sa région.Pays - Massifs : Italie, Vallée d'AosteSecteurs : Mont Blanc, Ruitor, Grand Paradis, Champorcher, Cervin-Mont Rose, Valpeline, Coumba Freida, Grand Saint Bernard...Type : 101 itinéraires de ski de randonnée (des plus classiques aux plus recherchés)Langues : Anglais 

Fridtjof Nansen, l’explorateur qui sauva des milliers de vies, raconté aux enfants par Alexis Jenni.« Dans la vie, Fridtjof faisait tout très bien, mais très bien n’était jamais assez, il cherchait toujours comment faire très très bien. Il devint champion de Norvège de patinage, mais ce n’était pas assez, il étudia la zoologie, se consacra à la recherche scientifique, dessina, écrivit. Ce n’était pas encore assez. Comme personne ne l’avait jamais fait avant, il décida de traverser le Groenland à ski. Puis comme il pensait souvent au grand blanc, tout en haut du monde, il voulut être le premier à aller au pôle Nord, et ça, ce serait vraiment très très bien. L’expédition dura trois ans, il survécut au froid et à la faim mais il n’était pas arrivé au pôle. Ce n’était pas si bien, alors il voulut faire quelque chose d’encore mieux, mais pour les autres cette fois. Après la Première guerre mondiale, il créa un passeport pour ceux qui n’avaient plus de pays et sauva des milliers de vies. Et ça, c’était quand même très très bien. »

Ada Blackjack, survivante de l’Arctique, racontée aux enfants par Alexis Jenni.« Ada est grande comme trois lettres mais volontaire comme une Inuite dont les ancêtres ont appris à survivre grâce à la chasse. Envoyée dans la ville de Nome, elle a appris à lire, à coudre et à cuisiner, mais pas à chasser le morse ni à construire un igloo. Ada vivait seule avec son petit garçon malade quand elle fut engagée comme petite main sur une expédition sur l’île Wrangel avec quatre jeunes hommes un peu rêveurs mais pas tout à fait explorateurs. Il y eut un premier hiver et personne pour venir les chercher l’été suivant. Il y eut un second hiver. Et Ada finit par se retrouver seule. Trois garçons étaient partis chercher du secours, un était mort. Elle a dû apprendre à se débrouiller seule pour chasser, se chauffer, se protéger, survivre encore une saison jusqu'à l’arrivée d’un bateau. »

Un guide vivant et pratique pour rêver de voyages et randonner à skis.Jean Annequin, guide passionné et infatigable, cherche la neige dans les massifs sauvages de tous les continents pour imaginer des raids d’exception et provoquer des rencontres avec ceux qui les habitent. Peaux de phoque et poudre, effort de la trace et plaisir du ski en liberté, complicité collective et découvertes partagées… Après À ski autour du monde, ce tome 2 présente 24 nouveaux voyages lointains, de l’Arctique à la Patagonie, de l’Europe à l’Asie, 24 récits singuliers, 24 guides pratiques, 24 cartes et 350 photos pour rêver en grand.Un quart des destinations est accessible sans voyage en avion.

Un monument de la littérature de montagne en version illustrée. 

Voici l’un des plus grands classiques de la littérature de montagne : un récit de vie haletant écrit par un jeune homme au cœur de l’action. En 1961, Walter Bonatti a 31 ans quand il pose le point final de son premier livre, À mes montagnes. En une décennie, il s’est imposé comme une figure inoubliable de l’alpinisme. Une décennie où alternent les réussites éclatantes et les drames, racontés avec une même incandescence.Ce livre depuis longtemps introuvable* est réédité avec une belle iconographie provenant de la collection personnelle de l’auteur.

* Montagnes d’une vie, du même auteur (Guérin, 2001) avait un contenu partiellement commun avec À mes montagnes.

Traduit de l'italien par Félix Germain

Un homme, un sommet, une quête.Photographe de montagne, Fukamachi se rend au Népal avec ses anciens camarades du club alpin qui n’ont pas renoncé à leur rêve de jeunesse : conquérir l’Everest. Mais l’expédition n’est pas sans risque, et pour certains de ses compagnons de cordée, c’est le dernier voyage. Après cet échec qui a coûté la vie à plusieurs de ses amis, Fukamachi repère dans la vitrine d’une boutique de Katmandou un appareil photo hors d’usage : ce Kodak Vest Pocket Autographic pourrait-il être celui de Mallory ? Pour avoir une chance de faire la lumière sur sa dernière ascension, le photographe se lance sur les traces de Jôji Habu. Des années auparavant, cet alpiniste de génie a fait une rencontre qui a bouleversé sa vie. Depuis, il n’a qu’une obsession : l’Everest.Ce roman captivant sur le mystère Mallory entraîne le lecteur sur le Toit du monde, dans les pas de ceux qui, mus par leur soif d’absolu, ont essayé de toucher le ciel.

Traduit du japonais par Corinne Atlan

Un récit poignant sur celles et ceux qui se sont aventurés à gravir le K2. 

On a appelé « K2 » la montagne des montagnes. C’est une pyramide de 5 km de large et 3,5 de haut, une masse de gneiss, de schistes et de granit équivalente à 37 Cervin, flanquée à l’ouest d’un pyramidion blanc : l’Angélus. Il faut imaginer son sommet non comme un lieu physique, point de rencontre de cinq arêtes montant de la Chine et du Pakistan mais comme une bulle. Un espace de non-vie aux confins de la stratosphère où l’air pèse trois fois moins qu’au niveau de la mer, où le vent frappe avec la violence du jet-stream. Tous les alpinistes qui, plus tard, parviendront à en redescendre exprimeront à leur manière cette sensation que nulle montagne au monde, pas même l’Everest, ne procure avec cette intensité.

Le parcours d’un explorateur polaire qui fut aussi un marin.

Lorsqu’il voit la mer pour la première fois, Jean-Louis Étienne a 10 ans. Enfant, c’est la montagne qui hantait ses rêves. Pourtant, c’est dans la Marine que le médecin s’engage pour son service national. Puis les rencontres et les embarquements s’enchaînent : avec le père Jaouen sur le Bel Espoir, avec Alain Colas ou Éric Tabarly, avant de mener ses propres aventures. Ses projets ont toujours la même ambition : inventer des expéditions à vocation scientifique et pédagogique. Bientôt, il mettra à l’eau Polar Pod, une plateforme qui dérivera dans l’océan Austral.

Jean-Louis Étienne est bien le plus marin des terriens. La mer est son champ d’investigation, d’expérimentation et de liberté. Et il nous amène à comprendre l’urgente nécessité de préserver ces océans qui nourrissent les hommes et régulent le climat.