Faut-il craindre de marcher ou bivouaquer seul·e en pleine forêt ? Comment répondre aux inquiétudes de ses proches ? Randonner solo en tant que femme, ou personne minorisée, c'est bien plus qu'une simple aventure. C'est reprendre possession de l'espace public, et s'offrir un moment rien qu'à soi. D'ailleurs, on vous rassure tout de suite, la forêt est un lieu plus sûr que la maison ! Dans ce guide pratique, Marie Albert, une aventurière féministe ayant parcouru des milliers de kilomètres sur les sentiers de France et d'Espagne, vous donne toutes les clés pour vous lancer. Conseils, astuces et anecdotes personnelles... Vous saurez faire face aux "relous" et apprécierez la magie de dormir à la belle étoile. Ce livre est un appel à toutes les femmes et les personnes minorisées qui rêvent d'aventure, à toutes celles qui ont un jour hésité avant de se lancer. Parce que la liberté de marcher est à la portée de tous·tes !

Quand la forêt prend sa revanche sur un affreux chasseur !Un chasseur aguerri, persuadé de pouvoir défier n'importe quel danger, décide d'explorer la forêt malgré les avertissements.
Il ne se doute pas que les animaux, bien plus rusés qu'il ne l'imagine, lui réservent une surprise.
Il va découvrir la force et la solidarité des habitants de la forêt, ce qui va profondément le transformer.


Une histoire hilarante qui renverse les rôles !Ici, pas question de laisser le chasseur triompher aux dépens des animaux. Cette histoire fait écho aux désirs des enfants, qui en ont assez des récits où les chasseurs maltraitent la faune. Au contraire, ils vont adorer suivre les aventures de ce chasseur piégé par la forêt et ses habitants !Une façon humoristique et hilarante d'aborder les travers de la chasse.Les pages de l'album regorgent de détails amusants et colorés, rendant chaque illustration vivante et unique. Ce style graphique identifiable séduit autant les enfants que les adultes, et invite à revenir sur chaque page pour redécouvrir ses multiples détails.

"Nicolas Vial, un jour, a trouvé dans une malle au grenier quatre gravures de la campagne d'Égypte en mauvais état, et a entrepris de peindre dessus. Ce n'était pas de sa part une provocation, mais un hommage. L'hommage que rendent d'instinct les enfants aux supports qui les inspirent. Certains de ses amis navigateurs ont bien voulu l'entendre. Des quatre coins du monde, ils lui ont envoyé leurs trésors : de vieilles cartes marines, pour la plupart annotées, qui avaient elles-mêmes voyagé et parfois fait le tour du monde. Nicolas Vial s'est empressé de les enluminer. Dans cet atlas d'un nouveau genre, parfois la carte donne au peintre le cap. D'autres fois Vial emmêle ses pinceaux et fait naviguer des transatlantiques en mer de Chine et des brise-glace aux Antilles. La Dominique devient le panache de fumée d'un vapeur et la Corse du Sud le pont d'un vieux gréement. Nicolas Vial navigue à l'imagination." Ph.H.

Joli coffret à offrir pour les fêtes de fin d'année !

Ce coffret réunit les deux livres : Ça sent le roussi dans les Aiguilles et Salade russe au mont Blanc.

Yann Corby est auteur photographe et grimpeur passionné. Il a documenté l'escalade en Alsace, en France, et dans le monde entier, et cela depuis plus de 30 ans ! Certaines des plus grandes stars de l'escalade française (et pas que) ont été capturées par son objectif. Il rougira en lisant ces quelques lignes, mais oui, certaines de ses images ont accompagné l'histoire de ce sport. Cette année marque le 30ème anniversaire de sa première publication : en 1994, l’une de ses photo a fait la couverture du magazine Rock en Australie. 

HISTOIRES D ESCALADE 1994 - 2024 est un beau-livre photographique imprimé en France qui rassemble les plus belles photos du photographe. Des cadrages sublimes, des paysages à couper le souffle, des histoires passionnantes et un façonnage de haute qualité : ce livre est une véritable célébration de l'escalade. 

33 rédacteurs différents racontent des histoires marquantes de leur vie de grimpeurs, il y a de nombreux grimpeurs de premier plan (champions du monde, équipe de France, mais aussi des professeurs d'Université, etc..). La diversité des intervenants est une vraie richesse. La lecture vous fera passer de Camp IV en 1996 avec Pierre Bollinger, au château du Windstein en compagnie de Momo, sans oublier les voies qui ont fait l'histoire comme Action directe, mais aussi des grimpeuses - grimpeurs connus mondialement comme  des passionnés investis localement. 

Les rédacteurs talentueux vous feront partager leurs émotions, leurs réussites comme leurs échecs avec des approches aussi différentes qu'enrichissantes.

https://yanncorby.fr/

Deux opus, réunis chacun dans un seul coffret ! MYTHOILOGIES ALPINES  et NOUVELLES MYTHOLOGIES ALPINES.

"J'ai fait dix traversées de l'Atlantique, j'ai terminé le Vendée Globe et je n'ai toujours pas mon permis bateau. Cette curieuse anecdote me traverse l'esprit alors que je suis sur le toit du monde. Assis sur un caillou au milieu d'une tempête, je suis à plus de 8000 mètres d'altitude et je n'ai plus d'oxygène." C'est au cours de son premier "Everest des mers", le Vendée Globe 2020-2021, que Maxime Sorel décide de gravir l'Everest. En 2023, il réalisera cette expédition hors norme en atteignant le sommet de la plus haute montagne au monde. Récit de ce double exploit, ce livre propose au lecteur de marcher à ses côtés sur les sommets de l'Himalaya. Cette ascension est l'occasion de partager son quotidien, ses réflexions, ses anecdotes et ses moments de vie, en faisant le parallèle avec l'aventure et les temps forts du Vendée Globe. Avec un message simple et puissant : "Vivez vos rêves !"

Quand le thermomètre monte à Chamonix, la température affole la montagne. Alors que la tension est palpable et que des activistes semblent prêts à passer à l’action, Clémence Caster – missionnée par l’agence InterCoop – revient dans la vallée pour avoir un œil sur la marmite. Comme par hasard, c’est ce moment que choisissent d’anciennes connaissances pour réapparaître dans le paysage, faire ressurgir le passé et régler des comptes. Certains semblent même avoir les moyens de faire sauter la cocotte. Dans la capitale de l’alpinisme, ça sent vraiment le roussi !

Au sommaire de ce numéro 19:

Dossier Sources : une histoire de la ressource en eau par Florence Habets, hydroclimatologue et directrice de recherche au CNRS, l’approvisionnement en eau et notre rapport aux sources par la géographe Magali Reghezza-Zitt, l’imaginaire des sources par le philosophe Jean-Philippe Pierron, extraits littéraires illustrés, infographies, conseils de lectures, de films, de musiques…

Hors dossier : correspondance, atlas, cartes anciennes, héros et héroïnes d’hier et aujourd’hui, entretien avec Mathieu Lihoreau, portfolios de Caroline Corbasson, Andrea Montano et de Naoya Hatakeyama, histoire du sorgho par Éric Birlouez, portrait d’Edwar Lear par Valérie Chansigaud, agenda culturel, correspondance, poème et récit illustrés.

Les nœuds du marin, de l'artisan, du bricoleur, du montagnard, du pêcheur, de tous les jours...

Il a fallu 40 ans à Clifford W. Ashley pour compiler, rechercher et répertorier dans cette bible plus de 3 800 nœuds, en faire une description détaillée et faciliter leur compréhension par 7 000 croquis. Il nous donne son point de vue scientifique et ethnologique sur chacun d'entre eux et nous précise comment ils sont utilisés dans de nombreux corps de métiers.Publié pour la première fois en 1980, cet ouvrage reste la référence absolue de l'art des nœuds.

« La plus grande noblesse de vie ne s’obtient pas par l’amour des autres, mais par l’amour du devoir. »Feuilles de route, in Amyntas, 1925. André Gide

La Papeterie Gallimard décline sa collection de carnet carré en version non lignée. 208 pages blanches pour laisser libre court à ceux que les lignes contraignent.Ce carnet s'ouvre par une citation extraite de l'œuvre dont il est le reflet, signée du nom de l'auteur, et se clôt par un rappel de l'histoire de la collection blanche.Couverture « Blanche » à rabats.

« J’ai voulu aborder dans ce livre toutes les disciplines que le navigateur, partant au bout du monde, devra découvrir... Voici donc, en quelque sorte, le livre que j’aurais aimé trouver lors de mon premier départ. »

À l’occasion de ses 50 ans de navigation, Antoine nous livre une nouvelle édition, actualisée et augmentée, de son guide de navigation paru chez Arthaud en 1983 et rapidement devenu un livre de référence.Dans l’ouvrage, illustré par une centaine de photos en couleurs et enrichi de QR codes qui nous renvoient à des tutos didactiques, le navigateur nous dévoile tous ses secrets : le choix et l’acquisition d’un bateau, la manœuvre tranquille, la sécurité, l’entretien, la mécanique, mais aussi la santé en mer, l’alimentation, et l’art de vivre (confort, musique, vie pratique), et, bien sûr, la navigation.Un guide complet, dans lequel se conjuguent la compétence du marin et l’humour du conteur.

Au sommaire de ce numéro 18 :

DOSSIER GLACIERS :

L’HISTOIRE PALÉOCLIMATOLOGIQUE DES GLACES CONTINENTALES ET SON INFLUENCE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ACTUELS PAR GILLES RAMSTEIN, LA FORMATION DES GLACES ET L’ACCÉLÉRATION DE LEUR FONTE EN RAISON DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE PAR ÉTIENNE BERTHIER ET ROMAIN MILLAN, LA DÉCOUVERTE DES TRACES LAISSÉES PAR LES GLACIERS DANS LA PEINTURE, LA LITTÉRATURE ET LA BANDE DESSINÉE PAR FRÉDÉRIQUE RÉMY, ENTRETIEN AVEC HEÏDI SEVESTRE, EXTRAITS LITTÉRAIRES ILLUSTRÉS, INFOGRAPHIES, CONSEILS DE LECTURE, DE FILMS, DE MUSIQUES…

HORS DOSSIER :

CORRESPONDANCE, ATLAS, CARTES ANCIENNES, HÉROS ET HÉROÏNES D’HIER ET AUJOURD’HUI, ENTRETIEN AVEC LAURENT TILLON, PORTFOLIOS DE AURORE BAGARRY ET DE YU YAMAUCHI, HISTOIRE DE « L’OR NOIR », LE POIVRE PAR ÉRIC BIRLOUEZ, PORTRAIT DE GARY SNYDER PAR CHRISTOPHE RONCATO TOUNSI, AGENDA CULTUREL, CORRESPONDANCE, POÈME ET RÉCIT ILLUSTRÉS.

Au sommaire de ce numéro 17 :

DOSSIER BANQUISES :

ÉCOLOGIE ET BIODIVERSITÉ DES BANQUISES PAR CHRISTOPHE BARBRAUD, DÉCLIN DE LA BANQUISE PAR JÉRÔME WEISS, EXPLORATION ET IMAGINAIRE DES GLACES PAR EMMANUEL HUSSENET, ENTRETIEN AVEC EMMANUELLE PÉRIÉ-BARDOUT, EXTRAITS LITTÉRAIRES ILLUSTRÉS, INFOGRAPHIES, CONSEILS DE LECTURE, DE FILMS, DE MUSIQUE…

HORS DOSSIER : ATLAS, CARTES ANCIENNES, HÉROS ET HÉROÏNES D’HIER ET AUJOURD’HUI, ENTRETIEN AVEC LUDOVIC DICKEL, PORTFOLIO DE YOSHINORI MIZUTANI ET EMMET GOWIN, APARTÉ AVEC CATHERINE LE GALL, ÉCOUTONS LES ARBRES PAR JOHANN CHAPOUTOT, VOYAGE SUR LES ROUTES DE L’OR BLANC PAR ÉRIC BIRLOUEZ, PLANCHES NATURALISTES DE JAMES SOWERBY, TRÉSORS PHOTOGRAPHIQUES DE RICHARD ET CHERRY KEARTON, PORTRAIT DE JEAN-HENRI FABRE PAR VALÉRIE CHANSIGAUD, AGENDA CULTUREL, CORRESPONDANCE, POÈME ET RÉCIT ILLUSTRÉS.

Au sommaire de ce numéro :

DOSSIER ÎLES :

ÉCOLOGIE ET BIODIVERSITÉ DES ÎLES PAR SÉBASTIEN LARRUE, GÉOPOLITIQUE DES ÎLES PAR MARIE REDON, IMAGINAIRE INSULAIRE PAR FRANK LESTRINGANT, ENTRETIEN AVEC HERVÉ HAMON, EXTRAITS LITTÉRAIRES ILLUSTRÉS, INFOGRAPHIES, CONSEILS DE LECTURE, DE FILMS, DE MUSIQUE… HORS DOSSIER : ATLAS, CARTES ANCIENNES, HÉROS ET HÉROÏNES D’HIER ET AUJOURD’HUI, ENTRETIEN AVEC AUDREY DUSSUTOUR, PORTFOLIO DE TAIJI MATSUE ET RISAKU SUZUKI, APARTÉ AVEC WILLIAM ACKER, L’HISTOIRE DES POLLUTIONS PAR THOMAS LE ROUX, HISTOIRE DU HARICOT PAR ERIC BIRLOUEZ, PLANCHES NATURALISTES DE MARY VAUX WALCOTT, TRÉSORS PHOTOGRAPHIQUES DE KAZUMASA OGAWA, PORTRAIT DE MARIANNE NORTH PAR VALÉRIE CHANSIGAUD, AGENDA CULTUREL, CORRESPONDANCE, POÈME ET RÉCIT ILLUSTRÉS

Chroniques Himalayennes reprend les articles écrits par François Damilano au fil des expéditions vécues entre 2013 et 2023. Cinq voyages au cœur des montagnes de l'Himalaya comme prétextes pour partager impressions et réflexions avec les lecteurs de Libération, AlpineMag ou Le Dauphiné Libéré.

Des textes inédits — Carnet du Toit du monde, Nanga Parbat 2023 (sous forme d'échanges épistolaires) — viennent compléter le recueil. En présentation des cinq chapitres, un court propos contextualise chaque série de chroniques. Dates et lieux d’écriture permettent de retrouver la temporalité et la chronologie au sein des expéditions.

Il faut imaginer l’élaboration des témoignages dans une maison de Katmandou (le murmure de la ville, les litanies des prières, les aboiements des chiens), sous une tente d’un camp de base (le froid qui fige l’écran, le vent qui claque les toiles, la neige qui s’infiltre), près d’un brasero d’un lodge tibétain ou népalais (le dos glacé et le visage qui chauffe, la fumée acre qui tire des larmes).Chaque témoignage puise matière à réflexion dans l’émotion vécue et donne à imaginer un himalayisme qui refuse de se laisser enfermer dans les seuls discours de la performance ou de l’héroïsation.

Peu de choses peuvent rivaliser avec la beauté époustouflante des cimes ; enneigées ou verdoyantes, elles imposent leur grandeur en toute saison ! Les refuges de montagne, abris de repos pour le marcheur, le skieur, le randonneur, offrent cette possibilité d’admirer le spectacle pendant une pause magique, du coucher au lever du soleil… Des refuges accessibles facilement pour les familles, certains réservés aux alpinistes chevronnés, d’autres encore pour les amateurs fascinés... Des pages thématiques pour tout savoir sur les gardiens, les nuits en refuges, la faune et la flore, l’observation du ciel ou les bons petits plats cuisinés par les gardiens... sans oublier les problématiques du climat. En plus, toutes les informations pratiques pour partir à l’assaut de la montagne, de l’équipement au comportement en refuge !

L’ultra-traileur franchit enfin la ligne d’arrivée. Il est carbo. Ses quadris ont déposé le bilan depuis longtemps. Ses mollets sont maculés de boue, ses yeux pochés, ses boyaux en vrac. Mais son coeur exulte de joie. Il est finisher ! Il croit avoir fait le plus dur. Toutefois il se trompe. Le plus dur est à venir. Il va devoir trouver les bons mots, les adjectifs élogieux, les adverbes dithyrambiques, les images épiques pour raconter sa course avec style et panache. Écrit à la manière de*, d’un ton volontairement décalé et burlesque et jouant d’un second degré salutaire, Jean-Luc Cadenel brosse le parcours d’un ultra-traileur qui s’attache à relater ses périples kilianesques avec une humilité surjouée. Habile stratagème pour au final, passer pour un héros en faisant mine de ne pas en être un. * Matthias Debureaux – De l'art d'ennuyer en racontant ses voyages (2015) et Jonathan Swift – Instructions aux domestiques (texte original datant de...1745)

Se réveiller au chant des oiseaux et profiter d’un horizon infini. Sortir de sa tente et admirer son campement niché dans un sous-bois. Se préparer un café au petit matin sur une plage à deux pas des vagues…Des micro-aventures dans la forêt voisine au camping extrême dans l’Himalaya, ce livre propose une source inépuisable d’idées de séjours en pleine nature. Seul ou en famille, nul besoin de s’aventurer très loin, ni de braver le froid ou la pluie pour renouer avec un mode de vie sauvage. Un simple sac de couchage suffit et l’aventure peut commencer au bout de votre jardin. Escapades, aventures, explorations, expéditions, l’ouvrage aborde tous les styles de camping, du plus accessible au plus extrême. À travers les récits de dizaines de campeurs et des photos éblouissantes, Luc Gesell propose nombre d’inspirations mais aussi des conseils éprouvés pour monter une tente, bâtir un feu, préparer un repas et plus encore.

Dix ans après Mythologies Alpines, François Damilano s’encorde avec 44 nouvelles signatures pour continuer d’interroger notre rapport aux montagnes.En un joyeux remue-méninges, Nouvelles Mythologies Alpines propose des textes à picorer au hasard, à lire selon l’humeur, à découvrir au fil de la pagination. Matière à discuter au coin du feu, pendu à un relais ou emmitoufler dans son sac de couchage, toujours prétexte à dessiller le regard.Au gré des plumes, les idées s’entrechoquent, semblent se contredire ou se répondre. Petite rhétorique de l’alpinisme, Nouvelles Mythologies Alpines raconte à sa manière ce qui nous lie à nos hauteurs.

Ce carnet thématique de Notes & Lectures présente quelques planches du 4e tome, consacré aux gallinacés et aux échassiers, des 5 volumes comprenant environ 3 000 illustrations qui composent The Birds of Europe (1837). Son auteur John Gould (1804-1881) était taxidermiste, restaurateur et conservateur à la Zoological Society of London et proche des plus grands naturalistes britanniques. Les lithographies ont été réalisées par sa femme, Elizabeth Coxen Gould et par le mentor de celle-ci, l'étonnant Edward Lear (1812-1888).

Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu’à Trieste, en passant par l’Italie, la Suisse, l’Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l’hiver, nous nous élevions dans la neige. Le ciel était vierge, le monde sans contours, seul l’effort décomptait les jours. Je croyais m’aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s’annule — espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ?

À l’automne 2022, 138 solitaires seront sur la ligne de départ de la douzième édition de la Route du Rhum pour arriver quelques jours plus tard dans l’été permanent de Pointe-à-Pitre aux Antilles, après un parcours de 3 500 milles (6 500 kilomètres). Cette légendaire transat en solitaire, qui a lieu tous les quatre ans, a connu des joies et des drames, fasciné le public et révélé depuis plus de quarante ans des marins d’exception : Mike Birch, Marc Pajot, Philippe Poupon, Florence Arthaud, Laurent Bourgnon, Ellen MacArthur, Michel Desjoyeaux, Lionel Lemonchois, Franck Cammas, Loïck Peyron… Abondamment illustré et trué d’anecdotes, cet album se lit comme un roman, depuis la première édition en 1978 jusqu’à la dernière en 2018, remportée par Francis Joyon, et à la présentation du millésime 2022 qui bat tous les records de participation depuis la création de cette course mythique.

« Exactement cinquante années après la première ascension, à quelques jours près, ce 23 mai 2003, accompagné de Pemba Sherpa, je prends pied au sommet de cette montagne mythique, superbe, sauvage, perverse, après une improbable ascension dans le mauvais temps et le grand vent. Il est 8 h 30 du matin, j’ai les doigts de la main droite gelés, il neige abondamment et maintenant il va falloir essayer de redescendre vivants. »Éric Loizeau

« Rémy et Laure partageaient le sommet de Croisse-Baulet et, si modeste qu’il fût, il faisait pour eux de cet instant un moment inoubliable. Rémy connaissait trop la force de cette communion pour y mêler les gestes minuscules de l’amour. Il sentait que son désir était partagé, que cette émotion avait la valeur d’une étreinte et que Laure, pas plus que lui, ne pourrait l’oublier. Tout devait garder son ampleur, sa grâce. Les petites effusions, les maladroites caresses humaines, dans ces décors de lumière, d’espace et de vent, sont dérisoires et même insupportables. Il fallait laisser l’esprit se mouvoir sans contraintes. Le regard était suffisant pour exprimer l’émoi et celui de Laure parlait sans ambiguïté. Ils retirèrent les peaux de phoque des skis, réglèrent les fixations pour la descente et raccourcirent les bâtons. Puis, sans se hâter, l’esprit plein d’un moment qu’il était inutile de faire durer tant il était saturé d’infini, ils s’élancèrent dans la pente. »

Le 28 janvier 2021, Yannick Bestaven coupe la ligne d'arrivée des Sables-d'Olonne après 80 jours et 14 heures de course. Il remporte ainsi pour la première fois le prestigieux Vendée Globe, après une tentative ratée treize ans auparavant. Initié à la voile dès son plus jeune âge et ingénieur de formation, le skipper s'intéresse très rapidement à la compétition, les courses représentant pour lui, en plus du challenge sportif, de véritables défis technologiques. À travers un récit écrit en collaboration avec son ami de longue date, le navigateur Éric Loizeau, découvrez le Vendée Globe de l'intérieur et le parcours exceptionnel de ce sportif reconnu pour son engagement et sa capacité à partager sa passion au-delà de la performance.

CARNET DE NOTES PETITS METIERS DE PARIS.

Reliure pique métalPages blanches et lignéesPlanches illustrées

Coédition avec la BnF

Avant d’ouvrir un magasin de photographie en 1890 à Paris, le Libournais Eugène Atget (1857-1927) a été garçon de cabine sur les lignes d’Amérique du Sud, comédien ambulant exclu du Conservatoire et peintre sans avenir. Fournisseur de « documents préparatoires » – paysages, végétaux et objets variés pour peintres (dont Braque et Utrillo), bâtiments et monuments pour architectes –, il se lance à partir de 1897 dans une des séries documentaires qui ont fait sa gloire : Paris Pittoresque, 900 photographies qui ignorent ostensiblement les quartiers haussmanniens. Elles incluent cette sous-série centrée sur de petits artisans et marchands dont les métiers sont déjà presque obsolètes (marchande de mouron ou de crème, marchand de papier à lettres ou de mèches pour fouet…). Soigneusement posées, ces images verticales stéréotypées à la manière des cartes postales, mais qui s’en démarquent par l’usage remarquable des arrière-plans, composent un reportage empathique et précis sur les activités de la rue et les personnages qui les incarnent.

Cette « Carte agricole et climatologique » extraordinairement détaillée de 1853 est l'œuvre d'un «ingénieur civil » issu de l'École centrale et appartenant sans doute à la Société des ingénieurs civils de France, qui compte un peu moins de 3 000 membres. Celui-ci manifeste une compétence remarquable dans les domaines agricoles (les prairies apparaissent en vert clair, les forêts en vert sombre, les vignobles en rouge et les « terres infertiles » en jaune) et des idées bien arrêtées : les températures moyennes qu'il relève concernent uniquement les saisons culturales d'avril à octobre, classées par latitude.